Clap de fin pour le Fabshop

Bertier Luyt, fondateur du Fabshop, au lancement de Paris cité des makers (février 2016). © Makery

Plus aucun doute possible, l’aventure du Fabshop est bel et bien terminée. Le 19 juillet, la société d’impression 3D fondée par Bertier Luyt a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’elle mettait en vente tout son matériel par voie de mandataire judiciaire. Des imprimantes 3D et des tonnes de matériel informatique bien sûr, mais aussi du mobilier de bureau et des outils de fabrication numérique. Au total, l’inventaire égrène 83 lots en provenance des sites désormais fermés de Paris et de Saint-Méloir-des-Ondes, le siège historique situé à une encablure de Saint-Malo.

«Adieu le Fabshop»

Bertier Luyt avait pris les devants fin juin : dans un communiqué titré « Adieu le Fabshop », il annonçait la liquidation de sa société suite à sa mise en redressement judiciaire en septembre 2015, des mois « éprouvants » selon ses termes.

Fondée il y a quatre ans, son entreprise avait pourtant connu une forte croissance avec un chiffre d’affaires atteignant les 2,1 millions d’euros en 2014, avant de rencontrer d’importantes difficultés de trésorerie suite à l’effondrement des ventes des derniers modèles d’imprimantes Makerbot.

« Nous avons été victime de notre principal fournisseur, le nord-américain Makerbot, dont la cinquième génération d’imprimantes a déçu le marché tant aux Etats-Unis qu’en France », déclarait Bertier Luyt au journal Les Echos suite au placement en redressement judiciaire de sa société par le tribunal de commerce de Saint-Malo.

Pour ceux qui voudraient se porter acquéreurs du matériel du Fabshop, les offres peuvent être déposées jusqu’au 26 août pour l’inventaire breton. Mais pour Paris, c’est fini.

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