Le MIT Media Lab prend le leadership sur la communauté DiYbio
Publié le 10 octobre 2017 par Ewen Chardronnet
Le MIT Media Lab accueillait du 21 au 24 septembre le Bio Summit, plus grand rassemblement de biohackers à ce jour. Une étape fondatrice du mouvement des labs de biologie communautaire.
Cambridge (Etats-Unis), envoyé spécial
Nous sommes le 21 septembre, à Cambridge, sur Massachusetts Avenue, non loin de la prestigieuse université d’Harvard. Le point de convergence des premiers arrivants du Global Community Bio Summit est l’EMW Bookstore – EMW pour East Meets West. Des biohackers s’y rejoignent, venus d’Indonésie, d’Allemagne, d’Inde, d’Argentine, d’Equateur, du Bangladesh, de Taïwan, etc. Ici, l’Est rencontre bien l’Ouest comme point de départ des visites de labs proposées par le premier sommet de la communauté bio. Au choix : le Community Exploration and Learning Lab (CELL) de Novartis, le community lab de Biogen, le makerspace Artisan’s Asylum (on y revient vite) et le Boslab (Boston Open Science Laboratory). Une première journée qui offre à ceux venus de loin l’occasion de faire connaissance et de découvrir le fonctionnement de quelques espaces de l’écosystème local.
How To Grow (Almost) Anything
L’EMW Bookstore est un espace communautaire ouvert en 2015 dans une ancienne librairie de quartier par David Kong, étudiant diplômé du Media Lab du Massachusetts Institute of Technology (MIT) devenu cette année le nouveau directeur de la Community Biotechnology Initiative du prestigieux Media Lab qui organise le Bio Summit. Conçu par Kong comme un espace au croisement de l’art, des technologies et de l’activisme, le lieu abrite une salle d’exposition et de rencontres, mais également un biolab de quartier et sa communauté Street Bio.
C’est d’ici que le célèbre généticien George Church donne depuis 2015 ses cours « How To Grow (Almost) Anything », dont l’organisation a été calquée sur les « How To Make (Almost) Anything » de Neil Gershenfeld, le directeur du Center For Bits and Atoms du MIT à l’origine du concept de fablab il y a maintenant une quinzaine d’années. Cette Bio Academy entre dans sa troisième promotion d’étudiants distribués et fait aujourd’hui partie de l’Academy of (almost) anything, ou Academany.
George Church et David Kong sont des ardents défenseurs de la diffusion ouverte de la biologie synthétique vers le grand public. Pour ces deux scientifiques, comme pour l’équipe Street Bio réunie autour d’eux et bien des participants au Bio Summit, l’ingénierie biologique de conception d’organisme et d’assemblage d’ADN doit quitter les tours d’ivoire des laboratoires et des entreprises de biotechnologie pour entrer dans la vie quotidienne et devenir « accessible à la créativité des plus jeunes générations ».
Convaincus que les capacités de la biologie synthétique de réorganiser le vivant vont avoir des implications profondes sur la médecine, les matériaux et l’énergie, jusqu’à amener à l’augmentation de l’humanité elle-même, ils veulent être des acteurs de la bioéconomie en formation, quitte à « biotechnologiser » les imaginaires collectifs avec des scénarios à la Jurassic Park. George Church est en effet l’auteur en 2012 du best-seller controversé Regenesis, (« Re-genèse, où comment la biologie synthétique va réinventer la nature et nous-mêmes »), et a contribué à promouvoir l’idée de « désextinction » des espèces, lançant le buzz médiatique de la résurrection possible de l’homme de Néandertal et œuvrant pour celle du mammouth aujourd’hui. Il a déclaré récemment au New Scientist qu’il espérait pouvoir créer un embryon de mammouth d’ici deux ans, affirmant notamment que la réintroduction de l’espèce dans la toundra serait un moyen de lutter contre le réchauffement climatique. Un projet on ne peut plus sérieux, narré également dans Woolly, opus de Ben Mezrich, sorti cet été qui développe le futur « Pleistocene Park » de George Church… et dont l’adaptation pour l’écran est envisagée.
Le MIT s’engage dans la communauté DiYbio
C’est donc des locaux modestes du EMW Bookstore qu’a émergé l’idée du Bio Summit. Le 22 septembre, les 200 participants sont accueillis par David Kong et son équipe au sixième étage du bâtiment de verre du Media Lab. La vue sur le fleuve et Boston est imprenable. L’ambiance est à l’enthousiasme. Il s’agit du plus grand rendez-vous de biohackers jamais organisé. Joi Ito, directeur du Media Lab, entrepreneur de l’Internet et chairman de Creative Commons depuis 2006, donne le discours d’introduction. Les biohackers sont dans la continuité philosophique du mouvement hacker dans le domaine de l’informatique et des réseaux, dit-il. Aussi croit-il fermement à la nécessité pour le Media Lab de s’engager dans le soutien à la création d’une communauté internationale structurée, notamment en finançant les déplacements de biohackers de tous les continents grâce à la Community Biotechnology Initiative.
David Kong et Joi Ito souhaitent élargir les formes de participation en biotechnologie, partant du constat que « la nouvelle génération d’innovateurs du secteur est en demande de plus d’interactions avec les domaines culturels, artistiques et socio-économiques ». Les objectifs de la Community Biotechnology Initiative vont du développement d’infrastructures de partage de savoir et de matériel à bas coût à la facilitation des rencontres entre art, design et biologie. David Kong, déjà engagé dans la science microfluidique, a initié ce printemps la base de données open source Metafluidics de design d’outils « lab-on-a-chip » (un lab sur une puce) comme premier geste de l’initiative, où inventeurs de tous horizons, ingénieurs, scientifiques, étudiants, amateurs et makers, peuvent déposer leurs projets. La microfluidique est un domaine en plein essor, dont l’ouverture de l’Institut Pierre-Gilles de Gennes à Paris en 2015 témoigne également.
Où l’on fait les présentations
Après les remarques introductives s’ouvrait la première session « Hello World! » où les participants ont une minute chacun pour se présenter à l’audience. Le Bio Summit qui brasse 200 participants donne aussi l’occasion à Makery de se présenter à cette communauté comme de rencontrer bon nombre des projets et acteurs auxquels nous avons ouvert nos colonnes : Bethan Wolfenden de Bento Lab, Jenny Molloy du mouvement Global Open Science Hardware (Gosh), Mary Maggic de Open Source Estrogen et DiYsect, Roland van Dierendonck et Günter Seyfried rencontrés à la DiY Human Enhancement Clinic du festival Border Sessions 2017 à La Haye, Li Yu de La Paillasse, et bien d’autres.
Une médiatisation qui dérange
La première matinée du Bio Summit est essentiellement consacrée à la définition des cadres préliminaires de bonne conduite : sécurité biologique, éthique, diversité, définition du biohacker, éléments de narration. Les pionniers Todd Kuiken et Jason Bobe racontent pour mémoire l’émergence du mouvement DiYbio dans un pub de Boston en 2008 et les premières répercussions dans la presse comparant dès 2009 les biohackers à des savants fous de type Frankenstein. Josiah Zayner, le biohacker controversé depuis son transplant fécal DiY et la saisie dans une Allemagne très régulée de son kit DiY de « ciseaux génétiques » CRISPR expédié par son entreprise The Odin, est d’ailleurs dans les couloirs, intensivement suivi par des caméras. Une médiatisation qui n’est pas du goût de tout le monde, certains considérant que ses coups d’éclat nuisent au mouvement. Zayner aime raconter à qui veut l’entendre l’importance qu’il accorde au développement de scénarios polémiques qui plaisent aux médias dans son parcours de « biohacker hero ». Il vient d’ailleurs de commettre un nouveau coup médiatique, en annonçant qu’il a l’intention de modifier en DiY son propre code génétique. Un procédé très simple et rapide grâce à CRISPR, affirme-t-il. Des participants (souhaitant rester anonymes) se plaignent du caractère intentionnellement provocateur de ses démarches, qui ne visent selon eux qu’à promouvoir son entreprise.
Zayner mis à part, les animateurs de la plateforme DiYbio expliquent comment leur est apparue dès 2011 la nécessité d’établir des codes de bonne pratique. En organisant des congrès fondateurs, en Europe (La Paillasse à Paris avait accueilli le rassemblement européen fondateur) puis aux Etats-Unis. L’objectif était de définir des codes définissant les motivations, les pratiques éducatives et les limites à fixer. Kuiken et Bobe insistent pour dire qu’il faut remixer/redéfinir aujourd’hui ces codes pensés en 2011.
Gare à l’élitisme!
On note l’intervention de Thomas Hervé Mboa Nkoudou, seul représentant du continent africain après l’impossibilité des Ghanéens d’obtenir leurs visas, et qui interroge l’audience : est-ce que le mouvement du biohacking suit toujours la philosophie du hacking ? À savoir selon lui : anticapitalisme, subversion, biens communs ? Thomas Hervé Mboa Nkoudou, chercheur au Canada, souligne la différence des besoins de l’Afrique par rapport à l’Amérique du Nord, les problèmes de pérennité d’un hackerspace en Afrique, le manque de financement, les équipements difficiles à acquérir, l’irruption d’intérêts capitalistes plutôt que la construction d’une économie basée sur les communs, l’élitisme du biohacking, bien trop académique, trop masculin. Thomas défend la nécessité de former les universitaires à la science citoyenne et la convergence des biohackerspaces et des science shops, l’esprit Jugaad d’innovation frugale, la « débrouillardise » (en français dans le texte).
L’intervention de Stefanie Wuschitz de Mz Baltazar’s Laboratory, un hackerspace viennois dédié aux projets DiY à l’intersection des arts, de la technologie et du féminisme, est également remarquée. Par visioconférence, elle retrace les bases des mouvements écoféministe, cyberféministe et aujourd’hui xénoféministe. Le slogan xénoféministe « si la nature est injuste, changeons la nature ! » semblant ici plaire aux biohackeuses et biohackers.
Matériel DiYbio pour ateliers «hands-on»
L’après-midi se divise en sous-groupes. Un panel sur le matériel à bas coût présente Amino Labs, Bento Lab et Opentrons, suivi par des workshops pratiques sur comment fabriquer un microscope pour 10$ avec une webcam ou sur les outils Amino Labs par les Canadiens Julie Legault et Justin Pahara, un projet issu du MIT Media Lab en 2015 et qui propose des machines accessibles dès l’âge de 12 ans pour jouer avec l’ADN de bactéries et fabriquer pigments et fragrances.
Un autre panel réfléchit aux collaborations internationales et infrastructures dans le domaine de l’édition ou de la santé. Travis Rich du MIT présente des outils de publication collaborative pour des collaborations à grande échelle. Thomas Landrain, le pionnier français des biolabs, présente son projet de collaboration distribuée Just One Giant Lab (JOGL) et explique comment le programme français Epidemium d’ouverture des données du cancer lui en a inspiré l’idée. Thomas Landrain, qui a démissionné ce printemps de La Paillasse, partage désormais son temps entre son projet JOGL et une nouvelle mission de chargé de développement pour la compétition de biologie synthétique IGEM qui tiendra son prochain jamboree du 9 au 13 novembre à Boston (Landrain est lui-même un ancien participant IGEM en 2007, ce qui l’avait motivé à cofonder La Paillasse par la suite).
Autre Française intervenant sur ce panel, Eléonore Pauwels du Wilson Center, s’intéresse avec le Citizen Health Innovators Project à la démocratisation de l’innovation en santé, avec un intérêt particulier porté aux citoyens qui ont « hacké » leur chemin vers leur santé, comme ceux ayant pratiqué sur eux-mêmes des thérapies géniques en dehors de tout cadre légal.
Bioart, design et environnement
La seconde journée s’ouvre sur une nouvelle série d’ateliers et des présentations en bio art et design. Le département « design fiction » du MIT Media Lab donne le ton avec les récentes diplômées Mary Maggic ou Ani Liu, cette dernière ayant été notamment remarquée cette année par son dispositif BCI (Brain Computer Interface) d’influence à distance sur le mouvement des spermatozoïdes en réaction aux propos phallocrates de Donald Trump, « grab them by the pussy ». « Woman of Steam grabs back » est sa réponse.
L’artiste trublion et provocateur Adam Zaretsky vient lui aussi tester les positionnements éthiques de l’audience entre biodesign et fiction en affichant sa volonté de donner naissance et d’élever un enfant transgénique. Zaretsky s’appuie sur les premiers tests d’édition génomique CRISPR sur embryon humain réalisés en Chine en 2015. Ultime scénario Frankenstein ? La plupart de l’audience semble ici connaître les provocations de Zaretsky qui fonctionnent certainement mieux anonymement dans des contextes plus généralistes ou corporatistes. Zaretsky met en évidence les troubles que pourrait provoquer cette question : cascade héréditaire, diffusion intergalactique, désir érotique transgénique et questions esthétiques, problèmes psychosociaux des enfants transgéniques, etc. Pour Zaretsky « la manipulation génétique à coup de pipettes est un acte sexuel et le regarder au microscope est de la pornographie ».
Après une première « break-out session » sur le bioart, la journée se poursuit par des présentations de projets environnementaux, comme le Amazon Floating Fablab (dont on vous a déjà parlé), ou l’initiative Citizen Salmon de Seattle qui identifie l’origine parfois douteuse des filets de saumons que l’on retrouve dans nos assiettes en identifiant leur origine génétique via un kit DiY accessible à tous. Ou encore le projet Beecosystem mené au biolab Genspace de Brooklyn à New York et lauréat du Bio Design Challenge dans la catégorie alimentation et agriculture. Beecosystem s’appuie sur le cercle vertueux de la fleur de houblon et de l’abeille, de la bière et du miel.
Cette seconde journée se conclut sur les questions organisationnelles des labs comme sur les problématiques d’éducation, des cours de la Bio Academy initiés à l’EMW Bookstore à la compétition IGEM, avec une intervention remarquée de Jake Wintermute, l’animateur du MOOC en biologie synthétique du CRI (Centre de recherche interdisciplinaire) à Paris.
Priorité à la santé et aux données distribuées
Le dimanche et dernier jour était consacré à de multiples « unconferences » de travail mais surtout à la visite de George Church et Neil Gershenfeld. La journée démarrait en effet par une plénière de George Church. Selon le professeur de génétique à la Harvard Medical School, le Personal Genome Project de partages des données génomiques personnelles qu’il dirige est « un projet de science citoyenne qui vous encourage à connaître votre génome dans la mesure où cela pourrait véritablement vous aider vous et votre famille. » Et, s’adressant à l’audience, « si vous hackez, vous devriez savoir ce que vous hackez ». Church reconnaît que « si un nouveau pathogène émergeait, cette communauté DiYbio serait la plus à même de développer un outil diagnostic de détection à bas coût et adaptable facilement (scalable). »
Sur la question des priorités à donner au mouvement, Church répond à l’audience que la communauté DiYbio doit se concentrer avant tout sur les questions de santé, de diagnostic à bas coût et et de données distribuées. Il dit ainsi avoir été impressionné par l’initiative Bio Weather Map de collecte planétaire de données de vie microbienne par séquençage ADN à bas coût à des fins de santé publique, de préservation de la biodiversité et de biosurveillance. « J’adorerais que chacun porte un séquenceur ou quelque chose d’équivalent que vous pouvez distribuer à vos amis et que cela fasse partie de l’Internet des objets, pour informer sur la qualité de la nourriture, de l’air, etc., en ayant cependant bien conscience des aspects négatifs de cela, des problèmes que cela pourrait poser en termes de contrôle. »
Sur la question du changement climatique, George Church explique que son projet mammouth est une façon de porter l’attention sur le problème de la fonte du permafrost et ses 1.400 gigatonnes de carbone. Il évoque la « Grande Oxydation » terrestre et le rôle des cyanobactéries dans la conversion CO2 vers O2 qui a rendu la Terre propice à la vie et leur intérêt possible pour penser une réversibilité carbone par la conception de biocarburants de nouvelles générations.
George Church fait enfin remarquer la « remarquable diversité de la communauté DiYbio, quelque chose que l’on ne trouve pas dans les milieux académiques ». Et c’est vrai que c’est une des grandes réussites du Bio Summit. La unconference de la zone Asie soulignera néanmoins la nécessité de trouver des modèles différents, dans la mesure où leurs besoins ne sont pas les mêmes qu’en Amérique du Nord ou en Europe. Une scène exemplaire et vivante, plus proche des réseaux Hackteria d’accès au soin et à la science (auquel le Bio Summit rendait cependant hommage) que des objectifs des généticiens de Boston.
On s’interroge également sur l’alignement de la communauté sud-américaine sur la biologie synthétique nord-américaine, qui va jusqu’à s’appeler Syntechbio Network et est conseillée par les Américains de la Silicon Valley Biocurious et IndieBio SF. On ne peut dès lors qu’être décontenancé d’entendre le biolab d’une ville moyenne de l’Equateur dire qu’ils ont du mal à intéresser les populations locales à la biologie de synthèse… Il y a des applications biologiques plus immédiates que la recherche de pointe en génomique…
Dictature, fort leadership ou soft power?
On pourra regretter le manque de volonté de structuration démocratique et équitable du réseau international lors du Bio Summit, laissant de fait le leadership entre les mains des animateurs de la Community Biotechnology Initiative du MIT Media Lab, David Kong assénant l’audience de « awesome » et « amazing » jusqu’à la nausée d’une manière typiquement américano-centrée. Cette forme d’hégémonie occidentale s’est également ressentie dans la unconference de Neil Gershenfeld et George Church. Ce dernier est peu intervenu si ce n’est pour dire que la Community Biotechnology Initiative devrait s’inspirer de la manière dont le réseau des fablabs s’est construit.
Neil Gershenfeld aura d’ailleurs surpris son audience en déclarant (pour la réveiller de manière provocante selon lui) : « N’importe quel projet communautaire open source a un dictateur. Il y a Mitchell Baker pour Mozilla, il y a Linus Torvalds pour Linux, Jimmy Wales pour Wikipedia. Il y a besoin d’un fort leadership pour construire un travail organisationnel distribué ». Ce qui n’a pas manqué de susciter des réactions. La bioartiste Carolyn Angleton de Sacramento demandait alors : « Pourquoi n’étiez-vous pas au panel sur la diversité, et pour le dire avec respect, pourquoi un fablab au Cameroun devrait-il être affilié au MIT ? Pourquoi devrions-nous nous définir comme un réseau avec un leadership contrôlant l’ensemble ? » Ellen Jorgensen de Biotech Without Borders d’ajouter : « Quelle est cette forme d’impérialisme culturel à la Coca-Cola que vous nous proposez d’exporter ? Pourquoi mettre à tout prix notre modèle en avant ? » Gershenfeld a répondu en arguant que le réseau des fablabs a complètement quitté le MIT aujourd’hui et que celui-ci ne contrôle donc pas ce réseau, évoquant la diversité de fablabs dans le monde et l’autonomie de leurs projets, citant (à nouveau) l’exemple du Amazon Floating Fablab et disant s’être inspiré du soft power des architectes de l’Internet et de la construction des communs du réseau.
Dictature, fort leadership ou soft power ? La présence d’anthropologues ou de sociologues politiques des sciences a semble-t-il manqué au Bio Summit.
Retrouvez les captations vidéo et le site Internet du Global Community Bio Summit