Makery

On a suivi Africa OSH en ligne

Workshop tout terrain au premier Africa Open Science Hardware Summit, au Ghana. © Africa OSH

Le premier sommet africain sur la science et le matériel ouverts s’est tenu au Ghana du 13 au 15 avril. Makery n’a pas fait le déplacement mais a suivi Africa OSH via les réseaux sociaux.

Le premier Africa Open Science Hardware Summit a eu lieu du 13 au 15 avril à Kumasi au Ghana. L’idée ? Tirer parti du mouvement maker, de l’open science, de l’open hardware et les transposer aux réalités africaines. Conférences, brainstorming et workshops ont rythmé les trois jours de festivités. Des participants issus du monde entier avaient fait le déplacement. Retour sur l’événement à travers le prisme des réseaux sociaux.

Jour 1: c’est quoi l’open science?

C’est l’incubateur et makerspace Kumasi Hive qui accueillait le premier rendez-vous Africa Open Science Hardware, dont les enjeux étaient présentés en amont dans Makery par Thomas Hervé Mboa Nkoudou, coorganisateur et président de l’Association pour la promotion de la science ouverte en Haïti et en Afrique (Apsoha).

Certains participants viennent de loin, comme Andrew Quitmeyer (HikingHack) de l’émission TV Hacking the Wild :

Ou Thomas Landrain, ex-président de la Paillasse et porteur de JoGL (Just One Giant Lab) :

« Nous ne faisons pas cela juste pour le plaisir, nous le faisons pour soutenir notre développement », a lancé Jorge Appiah, cofondateur de Kumasi Hive, à l’ouverture de l’événement.

Calepin, crayons et Post-it. Avant de passer aux discussions, place au brainstorming : c’est quoi l’open science ?

C’est parti pour les sessions de présentation, lancées par Thomas Hervé Mboa Nkoudou, coorganisateur de l’événement.

En tant que représentantes de la communauté Gosh, Shannon Dosemagen, directrice de l’association américaine Public Lab, et Jenny Molloy, directrice de Biomakespace à Cambridge, ont présenté Gosh et sa roadmap pour la science ouverte.

Les interventions ont concerné les technologies open source, les défis liés à la santé en Afrique, les problèmes environnementaux ou encore la biologie de terrain. Les labs africains comme GreenLab Microfactory (Nigeria) et Ecoteclab (Togo) étaient de la partie pour discuter de l’impact de la fabrication numérique en Afrique.

En fin de journée, à la découverte de Kumasi :

Jour 2: travaux pratiques

Développement durable, matériel ouvert pour la science, biotechnologies et éducation étaient au programme de la deuxième journée.

Thomas Landrain a présenté sa vision d’une science ouverte comme un nouveau moyen d’éducation.

Côté ateliers, un kit de détection ADN open source a été mis au point.

C’est aussi l’occasion de se frotter au terrain. Jenny Molloy (Gosh) a visité Klaks 3D, une entreprise d’imprimantes 3D (fièrement) fabriquées au Ghana :

Et Thomas Landrain, le makerspace de Kumasi :

Après l’effort, le réconfort. Vus du ciel, les participants quittent les salles de conférences et d’ateliers, bien décidés à faire la fête.

Jour 3: en pleine nature

Direction le jardin botanique de l’université Knust pour un workshop dédié à la biologie de terrain.

Vidéo 360° du «jungle lab» au jardin botanique d’Africa OSH, par Andrew Quitmeyer:

On se prend en photo pour immortaliser l’événement.

Des organisateurs heureux (à gauche, Connie Chow de The Exploratory, à droite, Jorge Appiah de Kumasi Hive) :

Et maintenant?

Comment soutenir l’open hardware en Afrique ? Comment agir ? Ce sont les questions posées par Jorge Appiah lors de la clôture du premier Africa OSH. Une restitution de l’événement est prévue. En attendant, l’équipe organisatrice rêve déjà d’un rendez-vous 2019 dans un autre pays d’Afrique.

En savoir plus sur le premier Africa OSH