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Pointez, cliquez et votre bras robot est programmé

Le robot assistant à programmer en quelques clics. © Georgia Tech

Programmer un robot assistant en deux clics, c’est possible grâce à une équipe de l’Institut d’informatique interactive de l’université Georgia Tech aux Etats-Unis. Après avoir présenté leurs recherches début mars lors d’une conférence sur l’interaction homme-robot (HRI) à Vienne en Autriche, les étudiants chercheurs viennent de mettre en ligne sur Github leur logiciel de programmation en open source.

En plein boom des robots assistants, les interfaces pour les programmer ne sont guère accessibles au premier venu. L’équipe de Georgia Tech, sous la direction de l’enseignante en robotique Sonia Chernova, a développé une interface plus grand public. En partant de la méthode traditionnelle, qui utilise une caméra pour modéliser le plan de travail en un nuage de points (3D) sur un écran d’ordinateur. L’utilisateur se sert de cet environnement virtuel pour déplacer à la souris les six degrés de liberté du bras (rotation et translation) et pour positionner la pince du robot. Une fois celle-ci en position, elle saisit les objets ou effectue une tâche spécifique. « Nous avons raccourci le processus : au lieu d’utiliser une série de rotations, d’abaissements, d’élévations et en supposant que la profondeur de champ soit correcte pour ajuster la pince, maintenant deux clics suffisent », explique Sonia Chernova. En éliminant tout le positionnement manuel, qui peut être long et fastidieux pour les utilisateurs amateurs, l’interface utilise le point’n’click (pointer et cliquer).

La nouvelle interface présente une vue de dessus du plan de travail : l’utilisateur pointe avec la souris l’objet qu’il veut saisir, le programme va ensuite déterminer une série des meilleurs positionnements de la pince, il ne reste plus qu’à décider de saisir le corps ou la tête de l’objet et le robot s’occupe du reste. Les étudiants ont testé les deux méthodes (traditionnelle et point’n’click) et ont constaté que le nouveau système entraînait beaucoup moins d’erreurs (en moyenne, une erreur par tâche contre quatre pour la méthode traditionnelle) et permettait aux participants d’effectuer des tâches de manière plus rapide et fiable.

Présentation de la méthode de programmation «point’n’click» de Georgia Tech (en anglais):

En savoir plus sur l’interface de programmation «point’n’click» de Georgia Tech

Accéder au code sur Github et à la documentation