Paris dégaine un hackathon contre le terrorisme

« Internet est un enjeu clé de la guerre contre le terrorisme. » C’est par cette déclaration qu’Anne Hidalgo annonçait tout un train de mesures devant le Conseil de Paris du 23 novembre pour renforcer la sécurité de la capitale. Dont, en ce qui concerne le numérique, le lancement d’une plateforme d’incubation « défense & sécurité », le scan 3D des salles de spectacles et des équipements sportifs pour faciliter l’action des forces de l’ordre, ou encore un hackathon. Organisé du 15 au 17 janvier 2016 à l’Ecole 42 pour « développer de nouvelles solutions de gestion de l’urgence et d’information du public en cas de crise », son nom de code est Nec Mergitur, en référence à la devise parisienne propulsée symbole de solidarité et de résistance au lendemain des attentats du 13 novembre.

Selon Le Monde, l’adjoint à la Maire de Paris Jean-Louis Missika serait à l’origine de cette idée, suite aux actions spontanées lancées par les internautes sur les réseaux sociaux, notamment via l’utilisation massive des hashtags #RechercheParis ou #PorteOuverte qui ont permis de venir en aide aux victimes et aux riverains d’accueillir les personnes bloquées dans le périmètre de sécurité. Ce hackathon, qui se déroulera en accord avec la Préfecture de police de Paris et les services de l’Etat, fait appel à la communauté des développeurs et des start-upers, mais pas seulement. Google, Facebook, Twitter, Orange, SFR ou encore Free seront également de la partie.

Plus d’infos sur le hackathon Nec Mergitur

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