Like, like, like, like... (capture d'écran). © DR
Du bricolage minimaliste pour ne pas se fatiguer le pouce à l’installation revendicatrice, les makers s’amusent à détourner l’application de rencontre Tinder.
En moyenne, les utilisateurs masculins de l’application de drague Tinder attribuent un like près d’une fois sur deux lorsqu’ils parcourent les profils féminins. Certains, pour «maximiser leurs chances», approchent les 100%. Plutôt que de se fatiguer le pouce à longueur de journée, quelques makers (tous masculins…) ont donc bricolé des systèmes plus ou moins élaborés pour automatiser le geste. Revue des soluces.
Le basique
Le système le plus simple est l’œuvre de George Elmer. Un montage à base d’Arduino : un servomoteur bascule et appuie indéfiniment sur le cœur vert, enchaînant les likes. Il est aussi l’un des plus rapides avec environ un like toutes les 2 secondes, soit 1800 likes par heure. Sans aucune crampe.
Le «swipe»
James Befurt rajoute un stylet tactile glissant sur l’écran, reproduisant le fameux «swipe» (glisser son doigt sur l’écran, en bon français).
L’imprimé en 3D
Plus anthropomorphique, Andrew Sink utilise un doigt imprimé en 3D issu du robot open source Inmoov et intitule le résultat Tinder-O-Matic.
Le siliconé
Dans une démarche artistique, Tully Arnot greffe à un moteur un doigt en silicone pour son installation Lonely sculpture.
Le boucher
Marcello Gómez Maureira va encore plus loin en utilisant pour le coup un vrai morceau de viande, dénonçant au passage le marché à bestiaux que représente pour lui Tinder avec son installation Tender – It’s how people meat.
Le sur-dimensionné
Tous ces prototypes fonctionnent avec un simple Arduino et un moteur, voire uniquement un moteur pour le modèle à viande. Seul le design du «doigt» les différencie. Julian Heden s’est compliqué la tâche en utilisant un Raspberry Pi, un moteur et un interrupteur en capteur ultra-sonique.
Si vous avez d’autres solutions bricodées à ce BiY, partagez !