Concours Ultimaker pour l’éducation

Pâte textile pour impression 3D par Laura Conill (à g.) et Marion Lim, étudiantes la Haute école des arts du Rhin, lauréates du concours Ultimaker. © Laura Conill & Marion Lim

Les écoles françaises sont-elles à la traîne en matière d’impression 3D ? Quatre d’entre elles seulement figurent au palmarès des 60 gagnants du concours Ultimaker Education Challenge annoncé fin janvier. Lancé en novembre par le concepteur d’imprimantes 3D pour les écoles d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient, le challenge a reçu 250 projets pédagogiques liés à l’impression 3D. 

« C’est seulement à travers l’apprentissage que la prochaine génération pourra explorer la technologie du futur », affirme Ultimaker. Chaque projet retenu recevra une imprimante 3D pour son établissement scolaire.

Laura Conill et Marion Lim, étudiantes à la Haute école des arts du Rhin de Mulhouse (Hear, Grand Est), ont été choisies pour leur projet de transformation du textile en matière première pour imprimantes 3D. Changé en une sorte de pâte, le textile leur permettrait d’imprimer en 3D toutes sortes d’objets. Contactées par Makery, elles aimeraient « démocratiser l’imprimante 3D en faisant des ateliers de recyclage via [leur] solution d’impression 3D textile ».

Au lycée polyvalent d’Alembert à Paris, c’est une classe de BTS Orthèse-Prothèse qui a gagné pour son attelle de cheville imprimée en 3D. A Granville (Normandie), les étudiants du lycée Julliot de la Morandière ont remplacé les cadres de cire des cinq ruches du lycée par des alvéoles imprimées en 3D pour accélérer la production de miel. Enfin, les élèves du lycée La Salle Saint-Nicolas à Issy-les-Moulineaux (Ile-de-France) ont été choisis pour leur projet de main robotisée imprimée en 3D.

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